Le poulet est un aliment apprécié dans de nombreuses cultures. Il a meilleure réputation que la viande rouge à cause de sa richesse en vitamines et en protéines et sa moindre concentration en graisses. Son prix est plus abordable que les autres viandes dans beaucoup de pays.
Malheureusement, l’élevage du poulet industriel ne respecte pas toujours les normes de sécurité alimentaire, ce qui peut influencer négativement la santé des consommateurs. Généralement, dans ces élevages, le trop grand nombre de poulets par espace cause une multiplication de microbes qui entraîne des infections incessantes. Il y a aussi de nombreux abus qui ont été signalés tels que le fait de les nourrir avec des farines animales, leur injecter des hormones de croissance, des hormones stéroïdes et des antibiotiques, élever le poussin 41 jours au lieu des 81 jours réglementaires. Ces abus sont utilisés pour répondre à une forte demande, sans tenir compte des conséquences sanitaires. Les ventes de volaille avec des règles d’élevage non respectées, deviennent un risque pour la santé publique.
Des nutritionnistes se sont penchés sur la question et ont conclu que les farines animales ainsi que les antibiotiques et les hormones stéroïdes administrés aux poulets ont des effets nocifs sur la santé de l’homme sur le long terme. Il en découle l’apparition de troubles et de maladies que les médecins ont du mal à diagnostiquer. Sans oublier que les pattes et les ailes seraient les parties qui renferment le plus d’agents chimiques, donc les plus nocives.
Partout nous sommes inondés par les poulets et morceaux de poulets (surtout ailes et cuisses) congelés. Les contrôles sanitaires des aliments mis sur le marché sont rares dans bon nombre de pays, voire inexistants. Dans certains pays, l’élevage du poulet industriel est pratiqué largement, presque sans contrôle et parfois anarchiquement. On note globalement depuis des années une augmentation accrue des maladies cardio-vasculaires et une explosion des maladies de la thyroïde. Nous savons que la thyroïde est un organe très sensible aux rayons ionisants mais aussi aux modifications hormonales.
La question sur laquelle la recherche doit se pencher est de savoir quel est aujourd’hui le réel impact du poulet industriel présent dans les commerces sur l’augmentation des maladies du cœur, des vaisseaux et de la thyroïde.
En attendant que les scientifiques se penchent sur la question, essayons d’éviter de consommer tous les jours, des poulets dont la taille est quatre à cinq fois supérieure à celle d’un poulet de ferme…